Les maladies nerveuses d'origine bactérienne chez les petits ruminants

BOTULISME

 

HistoriqueEtiologieEpidémiologieSymptômesLésionsDiagnosticTraitementPrévention - Bibliographie

Historique

En 1755, la première description détaillée des symptômes du botulisme est rapportée par l'allemand Kerner.

A la fin du XVIIIe et au début du XIXe, on note une augmentation du nombre de cas. La détermination de la nature bactérienne de l'affection et l'identification de la toxine botulique datent de la fin du XIXe siècle.

Etiologie

Toxi-infection due aux toxines de Clostridium botulinum, synthétisées pendant la phase exponentielle de croissance. Les neurotoxines botuliques ingérées ou produites dans le contenu intestinal traversent la barrière intestinale probablement par un processus de transcytose encore mal connu. Après diffusion par le sang ou la lymphe, les neurotoxines botuliques se fixent sur les extrémités démyélinisées des motoneurones. La nature du récepteur en cause est encore controversée. Les toxines sont internalisées par endocytose.

Il existe 7 types de toxines botuliques. Les plus fréquemment isolées chez les ruminants appartiennent aux types C1 et D. Grâce à leurs spores, résistantes à la sécheresse, la chaleur, les radiations, l’oxygène… les bactéries peuvent survivre de très longues périodes dans un environnement hostile. Les Clostridies sont des bactéries hydrotelluriques, largement réparties dans l’environnement. Toutefois, la germination des spores et la multiplication bactérienne n’ont lieu qu’en anaérobiose et en présence de bonnes quantités d’éléments nutritifs. On trouve le germe et ses toxines dans les tissus animaux ou végétaux en décomposition, d’où le nom de « maladie de la charogne » donné au botulisme chez le mouton.

Epidémiologie

Symptômes

Lésions

Diagnostic

Diagnostic différentiel  

Hypocalcémie, rage paralytique, listériose, louping ill et intoxication aux organophosphorés.

Traitement

On peut tenter un traitement à base de pénicilline.

La sérothérapie serait intéressante mais n'est pas disponible.

Le taux de mortalité est d'environ 50%.

Prévention

Elle passe par des mesures sanitaires d'hygiène au niveau de l'alimentation, et, dans les zones à risque, par la vaccination.

Bibliographie