Examen des urines
Le prélèvement des urines peut se réaliser :
- lors de miction spontanée
- en provoquant la miction
- par cathétérisme de l'urètre :
- chez le mâle : il est généralement déconseillé car il existe des risques de blessure de la partie bulbaire de l'urètre
- chez la femelle : introduire la dernière phalange de l'index dans le diverticule sous-urétral puis glisser la sonde dans le méat urinaire à la face dorsale du doigt, en soulevant le pli muqueux formant l'avant du méat.
L’examen des urines passe par l’observation de :
- la couleur : elles sont normalement jaunes plus ou moins claires :
- clair
polydipsie
- foncé
déshydratation
- marron
hémoglobinurie par ex. : ictère, piroplasmose..., ou myoglobinurie par ex. : lésions myopathiques...
- rouge
hématurie
La différence entre hématurie et hémoglobinurie peut se faire à l'aide de bandelettes réactives ou en laissant décanter. Lors d'hématurie, on peut réaliser l'épreuve des verres de Guyon avec une prise d'urine en début, en milieu et en fin de miction.
- clair
- l’odeur : normalement peu forte et peu désagréable. On peut sentir une odeur de pomme reinette en cas d'acétonémie (surtout chez la vache laitière haute productrice venant de vêler) : cette odeur est liée à l'élimination d'acétone par les poumons, l'urine et le lait.
- le pH : légèrement alcalin (7 à 8)
- pH augmenté
infection bactérienne en général
- pH diminué
lié à l’alimentation ou à un problème métabolique
- pH augmenté
On pourra compléter cet examen physico-chimique par un examen chimique (glucosurie, protéinurie) et par un ECBU (examen cyto-bactériologique urinaire).

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