Palpation
Elle se déroule à la suite de l’inspection lors de visites individuelles, mais après la traite lors d’audit de traite, afin de mieux palper le parenchyme mammaire.
La meilleure position pour palper la mamelle est d’être adossé à la vache, on préviendra la vache en lui flattant le flanc, puis on redescend doucement vers la mamelle.
On palpe les quartiers à deux mains, un par un, du haut vers le bas, en finissant sur le trayon.
On cherche :
- les zones de sensibilité
- la température
- la consistance
Une mamelle saine est souple, élastique et tiède, de consistance homogène. La comparaison avec les quartiers voisins peut mettre en évidence des indurations nodulaires.
Une mamelle très froide comme un mamelle très chaude peuvent être atteintes de mammites.
On teste d’abord la perméabilité du trayon en expulsant quelques jets sur un bol à fond noir. On le fait ensuite rouler entre le pouce et l’index tout en l’étirant avec l’autre main ; on peut ainsi sentir le canal du trayon : présence de néoformation, de blessures, d’induration ou d’hypertrophie.
Les quartiers sont complètement séparés les uns des autres, il faut donc bien tous les examiner car l’infection n’est souvent présente que dans un seul quartier.
En dernier lieu, on va palper les ganglions lymphatiques rétro-mammaires au niveau de l’attache postérieure de la glande. A l’état normal, ce sont des disques de 3 à 4 cm de diamètre. Lors de mammite, il peut y avoir une hypertrophie des ganglions lymphatiques rétro-mammaires.
Dans certains cas, on peut également noter une hypertrophie des ganglions pré-cruraux.


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