Le ventricule est beaucoup plus volumineux que le proventricule. Il a la forme d’une lentille biconvexe : son diamètre crânio-caudal est plus important que son diamètre dorso-ventral. Il apparaît ovale sur les radiographies.
C’est l’estomac musculaire. Sa paroi est particulièrement épaisse : il joue un rôle d’organe masticateur. Ses contours sont plus difficiles à identifier chez les oiseaux qui ne se nourrissent pas de graines car il est alors moins musculeux et plus distensible.
Le pylore et le départ du duodénum se situent dorsalement, à proximité de la terminaison du proventricule.
Son contenu varie selon le régime de l’oiseau. Il renferme du gravier chez les granivores. En général, il ne contient pas d’air.

Il occupe une grande partie du quart caudo-ventral gauche de la cavité cœlomique et s’étend parfois vers la droite au delà de la ligne médiane. Sur la vue ventro-dorsale, il est légèrement en avant d’une ligne tracée entre les acétabula chez les rapaces, au niveau de cette ligne chez les granivores.
Une lamelle séreuse qui rejoint le ligament falciforme du foie unit le ventricule au sternum et à divers segments intestinaux.
- La partie crâniale du ventricule se situe contre la surface dorsale du foie (lobe gauche surtout, lobe droit partiellement).
- Sa partie droite touche la rate crânialement et est en relation avec différents segments intestinaux caudalement (la boucle duodénale, une partie du jéjunum, et la portion distale des caeca).
- Son bord ventral et son côté gauche sont au contact de la paroi abdominale (il est d’ailleurs possible de le palper).
- Il est recouvert dorsalement par le sac aérien abdominal gauche qui l’isole de l’ovaire (ou du testicule) gauche sur la gauche, du rectum et du cæcum gauche sur la droite. Chez la femelle et le mâle en dehors de la période de reproduction les gonades involuent et une partie du jéjunum repose dorsalement au gésier.