NEOSPOROSE
Epidémiologie – Symptômes
– Lésions – Diagnostic
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Conduite à tenir – Prophylaxie – Risques
pour l'Homme - Bibliographie
- Neospora caninum
- Protozoaire proche de Toxoplasma
gondii formant des bradyzoïtes chez ses hôtes intermédiaires
et des tachyzoïtes et oocystes chez ses hôtes définitifs
carnivores.
TRANSMISSION :
- La contamination semble se faire par ingestion de produits contaminés par des excréments de chiens infectés.
ESPECES AFFECTEES :
- Bovins+++, caprin > ovin (sensibilité expérimentale)
- Le mouton sert principalement de modèle expérimental de la néosporose bovine
REPARTITION GEOGRAPHIQUE :
- Pas de cas ovins ou caprins signalés en France
- bovins
- Avortements du deuxième tiers de gestation.
- Baisse de fertilité sur les femelles séropositives.
- Sur le fœtus
- Néphrite interstitielle
- Infiltration lymphocytaire interstitielle du myocarde
- Encéphalite nécrotique
- Pneumonie interstitielle
- Des kystes du parasite peuvent être retrouvés dans l’encéphale.
- Méningioencéphalite
- Sur le placenta :
- Des kystes peuvent être présents au sein du placenta.
- Nécrose, oedème… aucune lésion caractéristique ni systématique.
Diagnostic
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
- Autres avortements de fin de gestation
PRELEVEMENTS POUR ANALYSES AU LABORATOIRE :
- Identiques à la toxoplasmose
- Tests ELISA pour la recherche d’anticorps spécifiques à Neospora caninum dans les tissus fœtaux
- La PCR permet d’identifier N. caninum dans l’encéphale de l’avorton.
- Eliminer du troupeau les animaux infectés
- Aucune au vu de la prévalence de la maladie
- Des recherches sur des vaccins ont été menées sur des ovins, aboutissant à la conclusion suivante : les extraits protéiques de tachyzoïte de N. caninum administrés avant la gestation protègent contre l’avortement mais pas contre la transmission de la néosporose in utero.
- Aucun cas humain n’a été démontré jusqu’à présent
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