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UTILISATION DE LA MÉLATONINE EN ELEVAGE CAPRIN | LEMEITER Jérôme | 2004 |
La pose d’implants de mélatonine sur les chèvres répond à plusieurs objectifs économiques, organisationnels et zootechniques : produire du lait pendant toute l’année, organiser le travail en fonction des autres impératifs agricoles, « compacter » les mises bas sur deux cycles au lieu de deux mois, synchroniser les lots et enfin, bénéficier des retours fertiles. Ce travail bibliographique présente successivement, un rappel sur la physiologie de la reproduction caprine liée aux variations saisonnières de l’activité sexuelle, avant d’indiquer les principes d’utilisation et les indications de la mélatonine en élevage caprin. Enfin, la dernière partie présente les recommandations et discute de l’intérêt de l’utilisation de cette hormone en élevage. Il est important de souligner qu’en bénéficiant des retours fertiles, l’association de la mélatonine à la pose d’éponges, en contre saison ou en avance de saison, permet d’améliorer le taux de fertilité d’un lot de chèvres mis à la reproduction. Néanmoins, il ne faut pas négliger la préparation des animaux à la période de mise à la reproduction et s’assurer de l’élimination des animaux présentant des troubles de reproduction tels que la pseudo-gestation, ainsi que les chevrettes non pubères. Il est donc impératif que l’éleveur soit vigilant quant au choix des femelles qui seront mises à la reproduction. Mots-clés : boucs, caprins, chèvres, fertilité, maîtrise de la reproduction, mélatonine, photopériode, production laitière, variations saisonnières. | ||
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La lactation de pseudo-gestation : facteur de risque d'apparition de tumeurs mammaires chez la chienne? Etude rétrospective au Centre Universitaire Vétérinaire d'Alfort entre 2004 et 2010 | LE SAINT CLEMENCE | 2017 |
La lactation de pseudo-gestation est fréquente dans l’espèce canine, avec une incidence estimée à 50 – 75 %. Son diagnostic est clinique et basé sur la présence d’une sécrétion lactée chez une chienne non gestante et qui n’est pas en allaitement. Par ailleurs, près de un pourcent des chiennes présentent au cours de leur vie une ou plusieurs tumeurs mammaires, avec un âge moyen au diagnostic de 8,4 ans. Un rappel sur l’étiologie, les signes cliniques, le diagnostic, les facteurs de risque et le traitement des lactations de pseudo-gestation et des tumeurs mammaires a été réalisé. Le but de notre étude était d’identifier un éventuel lien entre les lactations de pseudo-gestations et l’apparition de tumeurs mammaires chez les chiennes. Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur un échantillon de 70 chiennes présentées en consultation au service de reproduction du Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2010, et qui ne présentaient pas d’antécédents de tumeurs mammaires ou de tumeurs mammaires le jour de leur consultation. Une analyse de survie a été réalisée à l’aide de la méthode Kaplan-Meyer chez les chiennes présentant une lactation de pseudo-gestation à leur première consultation et celles n’en présentant pas. Dans notre étude, la race, l’utilisation de traitements progestatifs, le nombre de gestation et l’âge à la consultation ne semblaient pas avoir joué un rôle de facteurs de confusion. Les résultats obtenus n’étaient pas significatifs. Il semblerait que les chiennes présentant une lactation de pseudo-gestation ne sont pas atteintes plus précocement de tumeurs mammaires que les chiennes ne présentant pas de lactation de pseudo-gestation. La faible taille de l’échantillon est apparue comme facteur limitant de notre étude. Des pistes de réflexion pour affiner le protocole d’étude et pour augmenter la qualité et la quantité des données cliniques ont été proposées. | ||
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