Technique : |
Il est préférable
d'anesthésier l'animal car les clichés se font sous contrainte
et peuvent donc occasionner une douleur difficilement tolérable par l'animal. |
L'animal est placé en décubitus
latéral avec une hyperextension du membre à radiographier
et de l'encolure (45° entre la colonne cervicale et la scapula),
une hyperflexion de l'antérieur controlatéral. |
Le cadrage peut-être effectué
en palpant les bords de la scapula, et le centrage en palpant le tubercule
majeur de l'humérus. Cette palpation est souvent indispensable
étant donnée la volumineuse masse musculaire qui masque
les contours de l'épaule. |
Paramères d'exposition: le
contraste doit être élevé (kV bas 50-60 kV) et le
réglage des mAs permet d'améliorer la netteté. |
Il faut utiliser la grille anti-diffusante
pour éviter d'avoir un mauvais contraste (image voilée). |
Si un appareil de radioscopie est disponible,
il est intéressant d'essayer de superposer la trachée
à l'articulation ; la présence d'air dans la trachée
augmente le contraste de la zone articulaire s'y projetant. |
Appréciation
du cliché : |
-Cadrage : la radio doit
contenir l'ensemble de l'épaule et le coude. |
-Positionnement et artefacts
: |
Vérifier l'absence de rotation
(superposition des condyles huméraux). |
Une mauvaise imbrication du processus
supraglénoidal entre les tubérosités humérales
doit faire penser à une incidence oblique par rapport à
la cavité articulaire ou à une extension insuffisante
de la patte. |
La pointe acromiale peut parfois
se superposer à la cavité articulaire ou au trochiter,
et être par conséquent confondue avec une image pathologique. |
-Interprétation : localisation
de la lésion, modification de l'architecture (taille, forme,
position), modifications de la densité osseuse, réaction
périostée, agressivité (lyse, netteté des
bords, importance de la zone de transition, aspect de la prolifération
périostée) |
-Intérêt
diagnostique : |
OCD, Arthrose, Densification de
la coulisse bicipitale, Fractures, Tumeurs. |