Il n’est pas possible de débuter
un examen orthopédique sans s’être renseigné
sur les traitements éventuellement mis en œuvre.
A cela deux raisons. La première raison est que le traitement instauré peut modifier les symptômes observés et donc le résultat de l’examen clinique. L’exemple le plus habituel est l’administration de médicaments anti-inflammatoires et antalgiques qui, en masquant la douleur, peuvent priver le clinicien de renseignements précieux : l’interprétation des données cliniques s’effectuera différemment selon que l’animal est placé ou non sous thérapeutique anti-inflammatoire. En l’absence de symptômes, il est parfois nécessaire de réexaminer les animaux après quelques jours d’arrêt du traitement. Les résultats du traitement mis en œuvre renseigne également sur la principale cause de la boiterie : si le protocole thérapeutique est correct, l’absence d’amélioration clinique sous traitement anti-inflammatoire non stéroïdien signifie que l’inflammation n’est pas une cause principale de la boiterie ou que cette inflammation est trop important pour être contrôlée par ce type de traitement. |