Le bec
Il remplace les lèvres. Son squelette osseux est recouvert par un étui corné, la ramphothèque, qui pousse de façon continue (son usure est assurée par le frottement du maxillaire contre la mandibule). La taille et la forme du bec sont en relation étroite avec le régime de l’oiseau et ses habitudes alimentaires. Chez les canards, par exemple, le bec est long, large et arrondi à son extrémité. Il présente des lamelles cornées disposées verticalement le long des bords de ses parties inférieures et supérieures : elles aident à saisir des proies ou des végétaux et servent aussi à filtrer l’eau dans la bouche afin de retenir les particules alimentaires de la surface. C’est ce qu’on appelle le barbotage.
Etant donné que les oiseaux n’ont pas de dents, le rôle des organes buccaux est limité à la préhension et à un broyage incomplet des aliments.

La cavité oro-pharyngée
Il n’existe pas de voile du palais chez les oiseaux : la cavité buccale n’est donc pas limitée caudalement et forme avec le pharynx un vaste conduit appelé oro-pharynx.
La langue épouse la forme de la valve inférieure du bec. Elle est très mobile. Le squelette de la langue est formé par l’entoglosse et l’os basibranchial crânial. Chez les gallinacés, elle a l’aspect d’un fer de flèche et est recouverte crânialement d’un étui corné. Chez les palmipèdes, elle est plus longue, plus large et plus molle. Elle est, de façon caractéristique, particulièrement musculeuse chez les psittacidés.
Les glandes salivaires sont réduites. Les oiseaux mastiquent peu, le bol alimentaire est directement avalé.