Le cœur des oiseaux est volumineux
(il est proportionnellement plus gros que celui de mammifères de taille équivalente).
Il est d’autant plus important que l’oiseau est petit et qu’il a des capacités
de vol développées (2% du poids du corps chez le colibri contre 0,25% chez
le tinamou qui vole à peine).
Son bord gauche est légèrement convexe, son bord droit est un peu plus concave.
Il est possible de distinguer l’aorte,
les artères pulmonaires et la veine cave caudale sur la projection latérale
de la cavité cœlomique. Ces gros vaisseaux apparaissent comme de petites zones denses, circulaires (ils sont projetés en coupe transverse),
attachées à la base du cœur sur la vue ventro-dorsale.
Il ne faut pas les confondre avec des densités pathologiques (des petits granulomes
offrent une image similaire). Les gros vaisseaux sont mieux visibles chez
les vieux oiseaux car ils ont tendance
à se calcifier. Il est d’ailleurs difficile de différencier radiographiquement altération physiologique et modification
pathologique – artériosclérose.