Les hypoglycémiants oraux administrés sous forme de comprimés sont utilisés pour le traitement de certains diabètes sucrés chez l'homme et chez le chat. Ils ne peuvent être utilisés chez le chien.

Ces molécules agissent sur le pancréas en stimulant la sécrétion d'insuline ou renforcent l'activité de l'insuline sur les cellules. Au bilan, le taux de glucose dans le sang est abaissé. Cependant, ces substances ne peuvent être efficaces que si le pancréas fonctionne en partie (c'est à dire lorsqu'il existe une capacité de sécrétion d'insuline par le pancréas), ce qui n'est le cas initialement que pour certains chats. C'est pourquoi l'utilisation d'hypoglycémiants oraux ne donne de résultats satisfaisants que sur une faible proportion de chats (25 à 40 % des chats dans le cas de l'utilisation du glizipide, principal hypoglycémiant testé chez le chat).

La mise en place de ce traitement est envisagée en cas de refus strict d'insulinothérapie sur des chats présentant un bon état général, c'est à dire lorsque les symptômes ne sont pas sévères et qu'aucune complication n'est diagnostiquée.
Les comprimés sont administrés le matin et le soir avec le repas. Le traitement hygiénique concernant l'alimentation spéciale doit être respecté.

Les contrôles sont normalement effectués toutes les semaines dans le premier mois suivant la mise en place du traitement, puis tous les mois pendant trois à quatre mois, puis tous les trois mois. Il n'existe malheureusement aucun test permettant de savoir à l'avance si l'animal est susceptible de répondre favorablement. Les hypoglycémiants oraux ont souvent des résultats décevants (ils ont de plus des effets secondaires). Si l'animal ne montre aucun signe de stabilisation dés les premières semaines, c'est à dire si les symptômes du diabète sont toujours présents ou si les mesures du taux de glucose sanguin sont élevées, le traitement basé sur l'utilisation des hypoglycémiants oraux est généralement arrêté, le vétérinaire ayant alors recours à l'insulinothérapie.

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