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?>
Chez certains animaux, l'équilibrage du diabète peut être difficile et demander beaucoup de temps. Par ailleurs,
un déséquilibre peut apparaître à n'importe quel moment au cours de la maladie diabétique. Les causes de
"mauvaises réponses" au traitement sont nombreuses. Un suivi régulier permet de prévenir l'apparition de ces déséquilibres
et de rechercher leurs causes lorsqu'ils sont présents.
Déséquilibre lié à une erreur dans la manipulation ou l'administration de l'insuline
L'insuline peut être rendue inactive par une mauvaise conservation ou une
manipulation incorrecte des flacons d'insuline.
Il en est de même pour une administration inadéquate de l'insuline : erreur dans la préparation de l'injection,
la technique d'injection ou les sites d'injection.
Ces erreurs sont de loin les causes les plus fréquentes de mauvais contrôle
Déséquilibre lié à un défaut du protocole d'insulinothérapie
Le protocole d'insulinothérapie (type et dose d'insuline, fréquence des injections) doit correspondre aux
particularités de chaque animal. Par ailleurs, le protocole doit assez souvent subir des réajustements.
Une situation couramment observée est une utilisation trop rapide de l'insuline par l'organisme, la durée d'action
de l'insuline est alors trop courte et les symptômes du diabète demeurent ou ressurgissent.
Déséquilibre lié à une mauvaise hygiène de vie
Le non-respect du régime alimentaire prescrit par le vétérinaire peut être à
l'origine d'une mauvaise régulation du diabète. L'obésité, chez le chat principalement, est une cause de mauvaise
réponse de l'organisme aux injections d'insuline.
L'absence d'une activité physique régulière peut entraîner un déséquilibre.
Déséquilibre lié à une résistance aux injections d'insuline
Toute administration de médicaments contenant des corticoïdes ou des hormones sexuelles (progestagènes)
doit être stoppée, sauf avis contraire du vétérinaire traitant. Ces substances s'opposent à l'action de l'insuline sur
l'organisme.
Les chiennes doivent impérativement être stérilisées, les
hormones sexuelles femelles
ayant des effets s'opposant à ceux de l'insuline.
Il existe un trouble hormonal nommé
syndrome de Cushing caractérisé par un taux de corticostéroïdes très
élevé dans l'organisme. Un animal diabétique peut également être atteint du syndrome de Cushing (cette maladie
étant présente lors de l'apparition du diabète ou se développant au cours du traitement). La stabilisation du diabète
sucré d'un animal atteint de cette maladie est difficile.
De même, des maladies plus rares (hyperthyroïdie ou acromégalie chez le chat, hypothyroïdie chez le chien, phéochromocytome) peuvent également interférer avec le traitement du diabète.
Enfin, l'insuffisance rénale est parfois une cause de mauvaise réponse de l'animal aux injections d'insuline.
De nombreuses complications comme les infections urinaires, respiratoires ou buccales peuvent s'opposer à la
stabilisation du diabète.
Autres causes plus rares
Chez le chat, un défaut d'absorption de l'insuline (du à une dégradation de l'insuline au point d'injection)
peut être à l'origine d'une faible réponse de l'organisme aux injections.
Sous l'effet des injections d'insuline, on peut également constater le développement d'anticorps dirigés contre l'insuline
d'origine étrangère pour l'organisme. L'insuline injectée devient alors inefficace. Cette situation reste exceptionnelle.
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