HIC : signes cliniques

L'hépatite infectieuse canine est assez fréquemment responsable de mortalité chez le chiot, même si la vaccination systématique à considérablement diminué l'incidence de la maladie. Les sujets les plus sévèrement affectés deviennent apathiques et meurent en quelques heures après l'apparition des premiers signes cliniques. Les propriétaires pensent souvent à un empoisonnement.

Ceux qui survivent à cette phase aiguë présentent une douleur abdominale, des vomissements, de la diarrhée plus ou moins hémorragique. En phase initiale de la maladie, on observe une hyperthermie marquée (39.4-41.1 °C) et des fréquences respiratoires et cardiaques augmentées. L'hypertrophie des amygdales, associée souvent avec une laryngo-pharyngite, est fréquente. On peut également noter de la toux, une lymphadénomégalie cervicale, des oedèmes sous-cutanées de la tête, de l'encolure et d'autres régions du tronc. Une hépatomégalie et une diathèse hémorragique peuvent s'observer dans les cas les plus sévères. Une distension abdominale signe la présence d'ascite. Enfin, des signes neurologiques (épilepsie, perte d'équilibre, désorientation et coma) peuvent se développer à tout moment de la maladie. L'œdème de cornée et l'uvéite antérieure ont généralement lieu en phase de guérison, mais peuvent aussi n'être que les seules symptômes lors d'infection inapparente. Les signes lors d'œdème de cornée sont les suivants : blépharospasme, photophobie et jetage oculaire important. L'opacification de la cornée commence le plus souvent au niveau du limbe et s'étend vers le centre.

Chez le nouveau-né, les symptômes sont peu spécifiques et les morts subites suivant la naissance ne sont pas rares. La mort est parfois différée et on assiste alors à un syndrome de dépérissement, conduisant au coma précédent de peu la mort.